lundi 6 janvier 2014

BAUDELAIRE par Olivier Apert (Illico - INFOLIO)
"être un grand homme et un Saint pour soi-même"
Quelques notes...


…tels les vampires, « gens à tête de mort dont le principal est M. Baudelaire, personnage plein d’un froid calcul, qui emploie les niaiseries du mystère et de l’horreur pour étonner son public (…) » (Edmond Duranty, Le Figaro, 13 novembre 1856)

« L’éblouissante blancheur » de cette nappe….dans ces années sombres

Travail Plaisir oxymore

Délit de fanfaronnade

Le démon de la perversité (Poe)

L’héautontimorouménos (du grec celui qui se punit lui-même)

« Le dandysme est un soleil couchant ; comme l’astre qui décline, il est superbe, sans chaleur et plein de mélancolie (…) Le caractère de beauté du dandy consiste surtout dans l’air froid qui vient de l’inébranlable résolution de ne pas être ému ; on dirait un feu latent qui se fait deviner, qui pourrait mais ne veut pas rayonner (…) »

Savant mélange d’insolence et de retenue

Pose de prédicateur

Chez B., cette frivolité nerveuse se nomme « le plaisir d’étonner et la satisfaction orgueilleuse de ne jamais être étonné ».

…son originalité, qui était grande, se trouvait souvent atténuée par le mal qu’il se donnait pour la faire ressortir. (Maxime Du Camp)

« Vous ne trouvez rien d’anormal en moi ? – Mais non. – Cependant j’ai des cheveux verts, et ça n’est pas commun. »

Il avait le costume noir qu’il a longtemps porté, le gilet très long, le pantalon étroit, l’habit en queue de sifflet ; et par-dessus un paletot droit en bure, dont il avait le secret. La tête complètement rasée…
…La chambre carrée, basse de plafond, était entièrement tapissée de papier rouge et noir.


Séduction noire

Baudelaire qui ne détestait rien tant que l’effusion lyrique

L’esthétique dandie (profondeur, complexité, amertume, froideur)

Le vrai héros s’amuse tout seul